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Lors de mes nombreuses interventions, vous m’avez posé beaucoup de questions. En vous écoutant, j’ai remarqué que certaines revenaient plus souvent que d’autres. En y répondant régulièrement, j’ai fini par rendre chaque réponse plus précise. La raison d’être de ce blog est de partager les connaissances que j’apporte à chacun et chacune. Merci à vous pour la qualité de vos questions. Les réponses que je vous apporterai étofferont ce blog petit à petit. 

Quelle est la meilleure période pour ramoner?

Le 2 avril 2021 – Durée de lecture: 4 minutes

Nombre d’entre vous m’avez demandé quand était le meilleur moment pour ramoner votre conduit de cheminée ou de chaudière.

Par concision, je recommande une intervention en fin de période de chauffe, soit entre avril et juin.

Pour trois raisons : qualité du ramonage, disponibilité du ramoneur et remise commerciale de printemps.

Que dit la réglementation ?

La réglementation s’intéresse à votre santé et votre sécurité, en aucun cas à votre couverture vis-à-vis de votre assureur car en matière d’assurance, tout est contractuel. Pour connaître la fréquence de ramonage imposée par votre assureur, je vous invite à consulter votre contrat d’assurance et/ou les Conditions Générales de Vente, les fameuses CGV.

En France, pour la partie réglementaire, c’est principalement le Document Technique Unifié 24.1 (DTU 24.1) qui régit les conditions de ramonage. Ce document a une portée nationale. Selon ce document la fréquence de ramonage est d’une fois par an quelque soit le combustible, la nature du conduit, l’intensité de l’utilisation et le département de résidence.

Or le climat n’étant pas le même dans tous les départements de France, les cheminées « tournent » beaucoup plus dans le Nord que dans le Var si bien que chaque département détermine la fréquence de ramonage dans le Règlement Sanitaire Départemental Type (RSDT). En Ille-et-Vilaine et dans les Côtes-d’Armor, les fréquences de ramonage sont de deux fois par an pour les combustibles solides (bois, charbon, …) et d’une fois par an pour les combustibles liquides et gazeux (fioul, gaz, …). A ces entretiens périodiques il convient d’ajouter les interventions qui rentrent dans le cadre d’une vente ou d’un changement de locataire.

Dans la pratique la quasi-totalité d’entre vous demande un ramonage une fois par an, voire moins. De même, une très forte proportion d’entre vous attend la chute des températures de l’automne pour programmer une intervention. Pourtant, la meilleure période pour ramoner est au printemps. Pour trois raisons :

1/ La qualité du ramonage

En fin de période de chauffe, les suies sont « fraîches » donc assez faciles à enlever. Par analogie avec vos barbecues, il est beaucoup plus facile de nettoyer les grilles après la cuisson qu’attendre la grillade suivante. Pour vos conduits de cheminée c’est exactement pareil. Ramoner au printemps ne laisse pas le temps à l’humidité de l’air de rendre les suies collantes. Le ramonage est donc plus efficace. Vous êtes donc plus en sécurité.

2/ La disponibilité du ramoneur

A l’automne dernier j’ai reçu une moyenne de quarante appels par jour. En intervention de 7h à 19h, j’ai toujours fait le maximum pour vous répondre le soir même. Nombre d’entre vous se souviennent de mes rappels entre 20h et 22h. Malgré cela beaucoup n’ont pas pu obtenir de rendez-vous et ont dû choisir entre avoir froid ou avoir peur. Pour être plus sereins, je vous invite à décaler vos interventions au printemps chaque année. C’est pour répondre à ce besoin que je vous offre désormais la possibilité de prendre directement rendez-vous en ligne (bouton « Prenez RDV ici » en haut à droite de cette page).

3/ La remise commerciale qu’Annuel Ramonage propose

Pour les interventions que je réaliserai ce printemps 2023, je vous proposerai une remise de 10€ TTC sur les tarifs affichés sur ce site internet sur simple demande.

En faisant ramoner votre conduit au printemps, vous bénéficierez d’un ramonage de qualité et serez sereins au moment de rallumer votre cheminée l’automne prochain.

A bientôt

Quid du ramonage chimique?

Le 3 février 2023 – Durée de lecture: 4 minutes

Lors de nos interventions, vous nous demandez parfois notre avis sur le ramonage chimique, vendu sous forme de poudre ou de « bûches de ramonage ». Le ramonage chimique ne trouve son utilité que si le conduit est goudronné. Il ne sert qu’à préparer quelques semaines à l’avance le « ramonage mécanique » que seul un intervenant qualifié sait réaliser dans les règles de l’art. Il s’agit donc d’une solution de dernier recours dans l’espoir d’éviter des interventions plus coûteuses que sont le débistrage ou le remplacement du conduit.

Ramoneur à Rennes et alentours rapide efficace discret

Leur composition

Les bûches de ramonage sont composées de sciure de bois compactée et des agents actifs tels que des sels minéraux métalliques et/ou du sulfate de cuivre pentahydraté. La poudre de ramonage ne contient pas de sciure de bois et n’est composée que d’agents actifs. A volume identique elle est donc plus efficace. Vendue sous forme de pot avec une dosette, elle permet un traitement répété sur plusieurs jours là ou les bûches sont à usage unique.

Leur utilisation

Les poudres et bûches de ramonage ne fonctionnent que lorsque le conduit est chaud. Il ne faut donc pas les mettre dans le foyer en début de flambée, mais plutôt vers la fin. Nous vous conseillons de les placer sur un lit de braises chaudes peu de temps avant le passage du ramoneur :
pour les bûches : une à deux semaines avant
– pour les poudres : une dosette 2 à 3 fois par semaine sur les 4 ou 5 semaines avant

Leurs avantages

Facilement disponibles en magasins de bricolage et simples d’utilisation, les bûches et poudres de ramonage permettent de rendre les goudrons (suies grossières, brillantes voire spongieuses) plus friables de sorte qu’une quantité plus importante tombe lors de l’intervention mécanique du ramoneur. Elles s’utilisent aussi bien pour les conduits maçonnés que tubés ainsi que dans les conduits de foyers ouverts, foyers fermés, poêles ou chaudières.

Leurs limites

Les produits de la combustion d’une bûche de ramonage peuvent favoriser le vieillissement du conduit. Par ailleurs, certains utilisateurs croient à tort que le ramonage chimique remplace le ramonage mécanique, malgré la présence éventuelle d’un papier nommé « attestation de ramonage ». Il n’en est rien. Seul un « certificat de ramonage » délivré par une société inscrite à la chambre des métiers de votre département est opposable à votre assureur, pas une « attestation de ramonage ».

La prestation d’Annuel Ramonage

Conformément à notre engagement pour votre sécurité et à notre devoir de conseil, nous ne vous proposons de la poudre de ramonage que si vos suies témoignent une mauvaise combustion. Nous vous proposons alors un ramonage complémentaire voire un passage caméra quelques semaines après traitement. Vous pourrez constater l’efficacité du traitement, en saurez plus sur l’état de votre conduit et aurez réalisé ainsi le test d’étanchéité triennal réglementaire.

Le test d’étanchéité réglementaire du conduit

Le 15 août 2020 – Durée de lecture: 3 minutes

Les conduits de fumée s’usent au cours du temps. Au fil des années, le conduit peut laisser s’échapper les fumées dans la maison. On parle alors de défaut d’étanchéité. Le risque est la pollution de l’air intérieur voire l’intoxication des occupants.

Afin de favoriser la sécurité de toutes et tous, le Règlement Sanitaire Départemental Type (RSDT, articles 31.4 et 31.5) exige de réaliser un test d’étanchéité tous les trois ans.

Trois techniques sont communément employées:

le test du fumigène. Cette technique nécessite deux personnes et de monter sur le toit. Après le ramonage et une mise en température, on place un fumigène dans le bas du conduit puis on ferme les deux extrémités. Si les ramoneurs constatent des fuites de fumigène dans la maison, ils en concluent que le conduit n’est pas étanche et qu’il faut procéder à sa réhabilitation. Cette méthode est malheureusement peu fiable car très souvent les conduits passent dans l’épaisseur des murs ou dans des coffrages : un conduit peut très bien ne pas être étanche sans que les intervenants ne puissent le constater.

la mise en pression du conduit. Cette technique nécessite également deux personnes, de monter sur le toit ainsi que du matériel coûteux. Après avoir ramoné, les intervenants ferment hermétiquement les deux extrémités du conduit, le mettent en surpression puis bloquent le compresseur. S’ils constatent une baisse de la pression, alors le conduit n’est pas étanche et il faut procéder à sa réhabilitation. Cette technique est bien plus fiable que la précédente. Cependant, elle ne permet pas de localiser l’endroit exact de la fuite.

le passage caméra. Contrairement aux deux autres méthodes, le passage caméra peut se réaliser à une seule personne depuis le bas du conduit. De plus, cette technique permet d’enregistrer la captation et de photographier l’intérieur du conduit. Non seulement elle permet de localiser des défauts, mais aussi de mettre en évidence d’éventuelles autres soucis (défaut de conception, usure prématurée, …).

Annuel Ramonage a investi dans une caméra de conduit et vous propose désormais cette prestation réglementaire.

La fréquence de ramonage: quand faire ramoner?

Quand ramoner fréquence ramonage

Le 9 janvier 2022 – Durée de lecture: 6 minutes

C’est LA question que vous me posez le plus souvent.

En croisant les informations (internet, assureur, professionnels, proches, …) , vous obtenez souvent des réponses différentes, ce qui sème la confusion.

Pour y voir clair, il convient de bien distinguer deux notions différentes : la réglementation qui s’intéresse à votre sécurité et l’assurance, qui s’intéresse à votre dédommagement en cas de sinistre.

1/ La réglementation : la sécurité

La réglementation est la même pour tout le monde. Son objectif est qu’il n’y ait pas de sinistre chez vous. La réglementation s’intéresse donc à votre sécurité et est la même quelque soit la quantité de combustible brûlé. Enfin elle ne concerne que le conduit d’évacuation des produits de combustion.

C’est d’ailleurs dans ce cadre que nous effectuons un contrôle de conformité de votre conduit lors de nos interventions.

En France, la fréquence réglementaire de ramonage est d’une fois par an, quelque soit le combustible (bois, fioul, gaz) et quelque soit le département de votre bien.

Pour ce qui est du combustible, les résidus de combustion sont importants dans les conduits bois, modérés dans les conduits fioul et minimes dans les conduits gaz si bien que la fréquence de ramonage est plus resserrée pour le bois et le fioul que pour le gaz.

Pour ce qui est de votre département, force est de constater que sauf anomalie climatique majeure, nous ne sommes pas tous bercés par la même météo, en particulier nous ne connaissons pas tous les mêmes températures moyennes. Ainsi, les cheminées fonctionnent probablement beaucoup plus dans le Nord que dans le Var.

La fréquence réglementaire de ramonage est donc définie dans un document qui émane des services de votre Département : le Règlement Sanitaire Départemental Type (RSDT).

En Ille-et-Vilaine et dans les Côtes-d’Armor, les RSDT 35 et 22 indiquent les fréquences suivantes :

– Pour les conduits bois, charbon, tourbe : deux fois par an dont une en période de chauffe.

– Pour les conduits fioul : le texte est soumis à interprétation si bien que les processionnels ne comprenons pas tous la même chose. Chez Annuel Ramonage, nous comprenons une fois par an là où d’autres comprennent professionnels comprennent deux fois par an.

– Pour les conduits gaz : une fois par an.

De plus, ces ramonages viennent en complément de ceux réglementaires lors de tout changement d’occupant, qu’il sagisse d’une vente ou une location (sauf si le dernier ramonage date de moins de 6 mois). L’idée est à la fois de permettre au nouvel arrivant de faire du feu le soir de son arrivée mais aussi de l’informer des éventuelles non-conformités et/ou risques de l’installation (comme pour un contrôle technique de voiture). Dans ce cas, les frais de ramonage sont le plus souvent à la charge de l’occupant cédant (celui qui part).

2/ L’assurance : la couverture

Il ne faut pas confondre la fréquence réglementaire donnée plus haut avec la fréquence demandée par votre contrat d’assurance. En effet, ce contrat (ou les conditions générales de votre assureur) répond à une AUTRE question : de quelle manière serez-vous couvert en cas de sinistre ?

Votre contrat d’assurance vous est propre. C’est donc vous qui décidez de la manière dont vous êtes couverts. Nous vous conseillons donc de consulter votre contrat, les conditions générales de vente ou d’appeler votre assureur.

A notre connaissance, la fréquence la plus courante est de une fois par an

3/ Le cas particulier de la fréquence d’entretien des poêles à granulés

Au delà du ramonage réglementaire de votre conduit, il convient d’assurer l’entretien de votre poêle à granulés. Si cet entretien n’a rien de réglementaire, ce sont des problématiques de bon fonctionnement (donc de confort) et de garantie constructeur qui se cachent derrière.

La fréquence d’entretien est donc propre à chaque poêle et est précisée dans la notice d’utilisation de votre poêle.

Elle peut être d’une fois par an, deux fois par an, après une certaine quantité de granulés consommés (exprimée en kilogrammes), ou après une certaine durée d’utilisation (le plus souvent toutes les 1500h ou 2000h de combustion). Dans ces deux derniers cas, certains poêles rappellent la nécessité de faire un entretien au moyen d’un code erreur ou d’un voyant spécifique, propre à chaque marque. L’entretien nécessite donc de suivre une procédure de remise à zéro également propre à chaque marque voire à chaque modèle.

Chez Annuel Ramonage, nous vous conseillons de faire réaliser l’entretien de votre poêle à granulés par votre installateur au moins pendant la durée de la garantie. Passé ce délai, nous sommes à votre disposition pour en réaliser le ramonage et/ou l’entretien.

L’exemple de certains de nos clients

Le contrat d’assurance de certains de nos clients prévoit les éléments suivants : qu’ils utilisent ou non leur cheminée, qu’ils la fassent ramoner ou non et qu’ils transmettent ou non leur certificat à leur assureur, en cas de sinistre, ils se verront indemniser le montant actualisé de leur bien.

Cependant, le conduit de l’un d’entre eux est régulièrement goudronné voire bouché. Pour leur sécurité, nous leur recommandons de faire ramoner au moins deux fois par an.

Nous constatons bien ici la différence entre la fréquence réglementaire et la fréquence de son contrat d’assurance.

Conclusion : Le service de rappel qu’offre Annuel Ramonage

Certains d’entre vous avez pour habitude de sauter une ou plusieurs années (en particulier pour ceux qui utilisent la cheminée comme chauffage d’appoint voire en agrément ou plaisir).

Puisque nous ne pouvons pas prévoir des événements extérieurs qui vous pousseraient à utiliser votre cheminée plus que prévu (hausse du coût de l’électricité et du gaz, panne de chaudière, coupure de courant, …), nous vous recommandons de faire ramoner au moins une fois par an.

Chez Annuel Ramonage, nous offrons un service de rappel de rendez-vous lors du mois que nous convenons ensemble. Simple et rapide, ce service vous permet de reprendre rendez-vous en seulement quelques clics. Plus besoin de parcourir l’annuaire et d’appeler une dizaine de professionnels qui, comme nous, ont du mal à décrocher en journée.

Ainsi, avec nous, vous économisez votre temps, votre énergie et avez la certitude d’être ramoné selon la fréquence de votre choix par un artisan qui connaît votre conduit et qui sait vous conseiller.

Brûlez-en pour le bois sec

Stockage Bois Sec Ramonage

Le 27 février 2022 – Durée de lecture: 4 minutes

Chez Annuel Ramonage, nous ne contentons pas de ramoner votre conduit, nous vous conseillons au mieux pour favoriser votre sécurité et votre confort.

Lors des chacune de nos interventions, nous prenons le temps d’analyser la qualité de vos suies en étudiant leur granulométrie. Souvent nous vous demandons souvent si vous brûlez du « bon bois ». La réponse la plus fréquente que vous nous faites est : « je ne brûle que du chêne, jamais de sapin ». Pourtant l’essence du bois n’est pas le plus important.

L’essentiel est de brûler du bois sec (moins de 20% d’humidité). Mieux vaut mille fois brûler du sapin sec que du chêne humide.

Mais comment en obtenir ?

Vous pouvez acheter du bois déjà sec, « prêt à brûler ». Le plus simple est d’en commander à un vendeur de bois, qui l’aura fait sécher au préalable, soit à l’air libre, soit en étuve. Ces vendeurs vous livrent à domicile, soit en vrac, soit sur palette, soir en « big bag ».

Vous en trouverez aussi en petits sachets dans de nombreuses grandes surfaces. Pour les personnes qui font peu de feu, qui n’ont pas de place et/ou pas l’envie de stocker du bois, cela est une possibilité à envisager.

Si vous souhaitez faire des économies, vous pouvez commander du bois « mi-sec » voire « vert », c’est à dire provenant d’un arbre fraîchement abattu. Dans ce cas vous devrez le faire sécher.

Pour le faire sécher, dites-vous que le bois, c’est comme le linge.

– Qui fait sécher son linge en boule ? A priori personne. Fendez votre bois. Vous augmenterez la surface d’échange entre le bois et l’air, ce qui favorise son séchage. Ne dit-on pas : « ça brûle comme du petit bois » ?

– Qui fait sécher son linge sous la pluie? A priori personne. Construisez un abri couvert pour le bois, à l’abri des intempéries. Évitez de bâcher. En effet, l’humidité qui s’évapore du bois condense sous la bâche. L’eau retombe alors sur le tas de bois, rendant le séchage moins efficace. Préférez un toit « en dur », avec une inclinaison pour que l’eau ruisselle et ne retombe pas sur le bois.

– Qui fait sécher son linge au sol ? A priori personne. Surélevez le tas de bois du sol, par exemple en récupérant des palettes : l’humidité du sol ne remontera pas dans le bois par capillarité. En plus, il sera moins sale.

– Qui fait sécher son linge sans air? A priori personne. Garantissez la circulation de l’air tout autour du tas de bois. Surélevez votre bois : l’air circulera par dessous. Libérez de l’espace entre le bois et les murs: l’air circulera par derrière et sur les côtés. Ne chargez pas le bois dans son abri jusqu’au toit : l’air circulera au dessus.

Ainsi, vous aurez du bois sec, ce qui limitera grandement les risques de refoulement, d’encrassement du conduit et, in fine d’incendie et d’intoxication.

Choisir Annuel Ramonage, c’est la certitude de bénéficier des conseils essentiels à votre sécurité. 

Conduit goudronné : risques, causes et solutions

Bistre Goudron Annuel Ramonage Rennes

Le 24 avril 2022 – Durée de lecture: 4 minutes

Le goudron également appelé bistre est une substance dure, noire voire brillante qui colle à l’intérieur des conduits de fumées. Comme pour la pâte à sel, il se forme après séchage d’une pâte obtenue par l’agglomération des suies dans de l’eau.

Le goudron présente deux inconvénients majeurs :

– il augmente grandement les risques de feux de conduits.
– sa dureté est telle qu’un simple ramonage annuel ne permet pas de « ravoir » le conduit.

Pour se faire une idée, enlever le goudron d’un conduit avec un hérisson est aussi difficile qu’enlever du bitume avec un balai-brosse.

Pour le retirer, une première tentative à moindre coût peut suffire : le « ramonage chimique ». A noter ici que me ramonage chimique ne ramone pas, il ne fait que dessécher et fragiliser les goudrons pour qu’ils tombent lors d’un ramonage mécanique ultérieur, seul efficace et reconnu aussi bien par la réglementation que par les assureurs.

Si le ramonage chimique ne suffit pas il convient alors de le briser. Si pour la route il convient d’employer un marteau-piqueur, pour les conduits de fumée il faut une débistreuse : des masselottes fixées sur un axe rotatif viennent heurter les parois du conduit, brisant ainsi le goudron.

Si votre conduit est tubé nous vous recommandons alors de le changer, le débistrage risquant de trop l’endommager. Si votre conduit est maçonné, l’intervention nécessite deux personnes et plusieurs heures de travail.

Pour ne pas en arriver là, il faut priver le conduit d’humidité. Nous vous recommandons chaudement d’adopter les précautions suivantes :

BRÛLEZ DU BOIS SEC
– Assurez-vous de la présence d’un chapeau au sommet du conduit
Laissez l’amenée d’air comburant ouverte
– Ne laissez pas le feu brûler pendant votre sommeil
Faites ramoner régulièrement

De même, lors de l’installation, faites appel à un professionnel:

Il déterminera la puissance optimale de votre cheminée : ni trop faible pour que vous chauffer ni trop puissant car pour ne pas avoir trop chaud vous risqueriez de fermer l’amenée d’air
Il calculera également le diamètre idéal pour votre conduit
Enfin, il s’assurera de la conformité de votre installation ou la mettra aux normes de sorte que si un feu se déclare dans votre conduit vous ne risquiez pas qu’il se propage à votre maison.

Puisque votre sécurité nous est précieuse, Annuel Ramonage réalise ces mêmes contrôles de conformité lors de nos interventions et vous conseillons en fonction de nos observations.

La vermiculite, matériau principal de vos pierres réfractaires

Le 3 avril – Durée de lecture: 3 minutes

La vermiculite est un matériau minéral beige de texture poreuse. C’est la matière première des plaques réfractaires que l’on trouve fréquemment dans les poêles à bûches voire à granulés. Plus rarement on en trouve dans des inserts, foyers ouverts ou fermés.

D’origine naturelle (bien que traitée chimiquement puis produite en usine), peu onéreuse et facile à mettre en forme, les fabricants en font usage pour leur résistance à la chaleur, qui permet de protéger la coque métallique des poêles. Elle permet aussi d’emmagasiner de la chaleur, qu’elle restitue sur la durée. On parle d’inertie thermique.

Si ses avantages sont nombreux, elle présente des inconvénients notables. Sa faible résistance mécanique la rend sensible aux chocs. Vous devez donc faire attention à la taille de vos bûches et à leur chargement dans le poêle. Par ailleurs, brûler du bois de cagette ou de palette (qui contiennent des agrafes ou des clous en métal) favorisent leur dégradation par friction. Enfin, les bûches qui se consument peuvent faire s’écrouler le monticule de bois sur les pierres, risquant de les abîmer.

De plus, malgré les traitements chimiques d’imperméabilisation qu’elles subissent lors de leur fabrication, les pierres réfractaires demeurent sensibles à l’humidité. L’eau du bois qui s’est vaporisée les pénètre lors de la combustion. Les pierres en vermiculite peuvent dilater puis se déliter voire fissurer si bien que leur manipulation devient difficile.

La majorité des fabricants considèrent la vermiculite comme un consommable (comme les joints de porte) et ne les garantissent pas, ce qui vous surprend souvent. Ils estiment leur durée de vie à environ 5 ans pour vos pierres. A ce sujet, Annuel Ramonage remercie un de ses clients pour la captation vidéo illustrative de cet article réalisée à son domicile. Sa pierre supérieure s’est désagrégée en moins de 3 ans. De même et malgré tout le soin que nous apportons à nos prestations, il nous arrive parfois d’en abîmer voire d’en casser. 

Si nous insistons régulièrement sur l’essentielle importance de brûler du bois sec, il faut rajouter le fait que brûler du bois humide favorise la dégradation de vos pierres réfractaires.

Lorsque vous n’utilisez pas votre poêle (en particulier l’été), nous vous conseillons de capter l’humidité avant qu’elle ne pénètre dans les pierres. Dans cet objectif, certains d’entre vous placez un verre de riz à l’intérieur du foyer.

Enfin, si vous souhaitez renouveler vos pierres, vous pouvez vous procurer des plaques de vermiculite et obtenir la forme désirée au moyen d’une scie-sauteuse ou scie-sabre. Attention cependant: l’épaisseur de la plaque doit être la plus proche possible de celle de vos pierres.. Si vous préférez obtenir des pierres d’usine, vous pouvez également solliciter Annuel Ramonage et son réseau de fournisseurs agréés.

Signes extérieurs d’humidité

Le 14 mars 2022 – Durée de lecture: 2 minutes

Si vous lisez régulièrement notre blog, vous savez que le premier ennemi d’un conduit de fumée est l’humidité. Qu’elle provienne des intempéries, de l’hygrométrie du bois, du défaut d’oxygène ou du mauvais dimensionnement de votre conduit, vous pouvez facilement vous rendre compte de ce soucis en constant un ou plusieurs signes extérieurs d’humidité suivants :

le feu démarre mal, voire le bois « bulle »
le tirage est mauvais, voire la cheminée « refoule » (c’est-à-dire que les fumées descendent)
la vitre voire les joints de porte noircissent (pour les foyers fermés, inserts et poêles)
votre foyer fermé, insert ou poêle est corrodé
des suies grumeleuses tombent du conduit
– vous avez eu un feu de conduit

Pour rappel et pour votre sécurité il est essentiel de brûler du bois sec, c’est-à-dire en dessous de 20 % d’humidité, quelle que soit son essence (chêne, hêtre, charme, châtaignier, pin, sapin, …). Si vous souhaitez vous assurer que votre bois est suffisamment sec sans avoir à constater un ou plusieurs de ces signes, vous pouvez vous procurer un testeur d’humidité.

Pour l’utiliser, planter les deux pointes en métal à cœur de bûche, pas dans l’écorce. Le résultat s’affiche sur l’écran. Ne brûler que du bois qui présente un taux d’hygrométrie inférieur à 20 %, rarement du bois entre 20 % et 25 %, jamais du bois à plus de 25 %.

Parce que votre sécurité nous est précieuse, Annuel Ramonage vous propose différents modèles de testeurs d’humidité sur commande.

Montrez-nous vos suies, nous vous dirons comment vous faites du feu

Le 16 janvier 2022 – Durée de lecture: 5 minutes

Très souvent lors de nos interventions, vous vous exclamez en constatant la quantité de suies que nous avons enlevé de votre conduit:
« – Ah ben, il était temps » 
ou encore
« – Vous trouvez qu’il y en a beaucoup? ».

La quantité a son importance, en particulier lorsque nous comparons avec la quantité de bois brûlée depuis le dernier ramonage. Cependant, ce qui nous permet de conclure ou non à une bonne combustion est la « granulométrie » de vos suies. Leur analyse permet de déduire d’éventuels soucis de combustion.

Une bonne combustion produit des suies noires, opaques et fines.
Autrement dit: « – Les suies c’est de contraire de la bijouterie: quand c’est gros et que ça brille c’est mauvais signe« .

Lors de nos nombreuses interventions, nous avons observé toutes sortes de suies:
– des goudronnées (le bistre): inflammables et tellement collées au conduit qu’un ramonage ne permet pas de les enlever
– des humides: état intermédiaire qui conduit au goudronnage après dessèchement
– des énormes grosses comme le poing: inquiétantes mais qui ne collent pas au conduit
– des plus ou moins grumeleuses: qui témoignent un soucis de combustion
– des fines: de bonne qualité donc sécuritaires
– des pulvérulentes: très sécuritaires mais tellement fines qu’elles passent même porte fermée et/ou se mettent en suspension dans l’air puis se déposent au sol après la fin de notre intervention

La cause commune des mauvaises suies (des goudronnées aux grumeleuses) est l’humidité car elles s’agglomèrent au contact de l’eau.

L’humidité est donc le premier ennemi d’un conduit de fumée. Il faut donc l’en priver en agissant sur quatre leviers:
1/ Brûlez du bois sec (moins de 20% d’humidité). Sinon, faites le sécher. Des testeurs d’humidité de bois existent.
2/ Ayez un chapeau au sommet de votre conduit. Il est d’ailleurs réglementaire pour les conduits à combustible bois, fioul et gaz.
3/ Assurez-vous que votre cheminée soit correctement alimentée en air. En effet, le défaut d’oxygène favorise la combustion incomplète et l’encrassement du conduit, mais aussi l’intoxication
4/ Faites installer par un professionnel qualifié. En effet, concevoir un conduit de fumée est plus compliqué que le fait d’emboiter des bouts de conduits les uns dans les autres. Avant de poser un conduit un cheministe doit calculer le diamètre de fonctionnement optimal afin que le conduit ne bistre ni ne refoule. C’est ce qu’on appelle le dimensionnement. Seul un professionnel qualifié peut le réaliser.

Lors de nos interventions, nous prenons le temps d’analyser vos suies et vous conseillons. Les contrôles que nous réalisons vous permettent de faire le point sur la conformité de votre conduit.

En suivant nos conseils, plusieurs d’entre vous ont constaté une amélioration de la qualité de leurs suies entre notre premier et notre deuxième passage. Vous apporter conseils et sécurité est plus qu’une satisfaction, c’est LA raison d’être d’Annuel Ramonage.

Ça fume, pourquoi?

Le 17 février 2022 – Durée de lecture: 4 minutes, mis à jour le 10 mars 2022

Il n’y a pas de fumée sans feu, dit le dicton. Certes.

Néanmoins, la fumée doit s’évacuer par le … conduit de fumées. Sinon, elle s’accumule dans le foyer ou vous enfume.

Plusieurs raisons expliquent que « ça fume »: l’humidité du bois, le conduit bouché, l’humidité, la VMC (ou la hotte) et le dimensionnement du conduit. Nous avons déjà identifié chacune de ces causes chez nos clients.

Ici comme ailleurs sur ce blog nous soulignons l’essentielle importance de brûler du bois sec (moins de 20 % d’humidité). En effet, le bois humide contient trop d’eau. Si vous parvenez difficilement à l’enflammer, l’énergie consommée pour vaporiser l’humidité rend les fumées plus froides qu’elles ne devraient. Or, les fumées froides sont plus denses que les fumées chaudes : elles montent mal dans le conduit et vous enfument. En résumé, brûler du bois humide prend moins bien, risque de vous enfumer et de faire goudronner votre conduit.

Parfois le conduit est « bouché ». Faire ramoner régulièrement garantit le libre passage des fumées. Néanmoins, il faut savoir que certaines configurations favorisent l’encrassement du conduit. Plus le conduit est droit, moins les fumées rencontrent d’obstacles pour monter. Si les profils accidentés ne sont pas optimaux, des normes d’installation existent pour garantir votre sécurité. Dans le cas particulier des installations à sortie arrière (par opposition à celles où le conduit part du dessus), les suies du conduit retombent dans le té du bas du conduit, risquant de l’obstruer. De même, si votre conduit descend, les fumées qui cherchent à monter vous enfumeront. Plus rarement les conduits sont tellement goudronnés que le conduit est quasiment bouché. Dans ce cas, le ramonage ne permet pas de le « ravoir ». Il convient alors de débistrer le conduit, de le changer et/ou de le tuber. Seules solutions pour l’éviter : brûler du bois sec et garantir l’arrivée d’air. Enfin, beaucoup d’installations comportent un clapet au-dessus du foyer. N’oubliez pas de l’ouvrir.

Nombre d’entre vous nous confient aussi avoir besoin d’ouvrir une fenêtre ou une porte pour «faire partir» le feu. Rappelez-vous les cours de collège : une bougie allumée sous un verre retourné finit toujours par s’éteindre dans un épais nuage de fumée, par manque d’oxygène. Le feu a donc besoin d’oxygène. L’en priver c’est rendre l’allumage difficile et risquer de s’enfumer. C’est d’ailleurs pour cela qu’une amenée d’air comburant en partie basse est réglementaire depuis 1969.

Beaucoup croient que leur VMC (le plus souvent dans la cuisine juste à côté) apporte de l’air au feu. C’est le pourtant contraire qui se produit. Comme la hotte de la cuisine la VMC n’insuffle pas d’air, elle l’aspire. Ainsi, la VMC peut extraire les fumées de la cheminée vers la cuisine en passant … par le salon ou le séjour. Pensez alors à éteindre votre VMC lorsque vous faites du feu.

Enfin, un conduit doit être correctement dimensionné. Certains d’entre vous souhaitez poser par vous même en installant un conduit du même diamètre que la buse. C’est une erreur. Le diamètre du conduit doit être déterminé par le calcul. Seul un professionnel saura déterminer le diamètre qui vous convient pour éviter de vous enfumer et que le conduit goudronne.

Pour ne pas vous faire enfumer, brûlez du bois sec, ayez une installation conforme, faites installer par un professionnel compétent et n’oubliez pas de faire ramoner.

Chez Annuel Ramonage, nous vous garantissons un ramonage de qualité, nous vous écoutons pour trouver des réponses à vos questions et nous vous apportons les meilleurs conseils pour que vous profitiez sans risque des plaisirs du feu.

Le ramonage: par le haut ou par le bas?

Le 13 avril 2021, mis à jour le 2 janvier 2022 – Durée de lecture: 3 minutes

Nous avons tous en tête les images de Bert, le ramoneur de Mary Poppins, qui danse sur les toits de Londres avec une dizaine de confrères délurés.

Cette scène grave dans l’imaginaire collectif l’illusion que les ramoneurs opèrent systématiquement par le toit. D’autant que certains professionnels véhiculent cette croyance. Dépoussiérons ici quelques idées reçues.

1/ La réglementation et la qualité du ramonage

La réglementation n’impose nullement au ramoneur de monter sur votre toit. En revanche elle lui impose de réaliser autant de passages que nécessaire, c’est-à-dire tant que les suies tombent.

Les suies tombant en bas, le ramonage par le haut ne permet pas contrôler l’efficacité de l’opération. Le ramonage par le bas apporte donc plus de garanties sur la qualité de l’intervention.

A titre personnel, lorsque je passe par le toit, je réalise une moyenne de trois ou quatre passages tandis qu’il m’est déjà arrivé de faire une vingtaine « d’aller-retours » en ramonant par le bas.

Par ailleurs, s’il est exact que le ramoneur doit s’assurer de la solidité de la tête de cheminée, un contrôle visuel depuis le sol suffit, sauf en cas de doute.

D’après la réglementation, seules certaines situations nécessitent que le ramoneur monte sur votre toit:

– si la conception de votre conduit ou de votre cheminée rend le ramonage par le bas impossible
– s’il croit que votre
conduit n’est pas correctement dégagé
– si les suies tombées révèlent la
présence de goudron (particules noires, grossières et brillantes)
– s’il a des doutes sur la solidité de votre tête de cheminée

2/ Les inconvénients du ramonage par le haut

Au delà de ne pas être obligatoire, ramoner par le haut n’est pas non plus souhaitable car cela:

rallonge la durée de l’intervention (manipulation d’échelles, sécurisation, ascension, … )
augmente la probabilité d’endommager votre toiture (ardoises, tuiles, gouttières, crépis, enduits, …)
expose le ramoneur aux chutes. A ce titre il convient de rappeler que tous les ans plusieurs dizaines de professionnels tombent d’un point haut.
expose le ramoneur aux intempéries. En effet l’orage, le vent, le froid, les fortes températures et dans une moindre mesure la pluie sont sources de danger.
augmente le risque de se tromper de conduit (pour les immeubles et logements mitoyens)

Le ramoneur est un artisan dévoué à votre sécurité. Vous pouvez donc lui faire confiance.

Le ramoneur, qui est-ce?

Le 2 janvier 2022 – Durée de lecture: 3 minutes

Pour beaucoup, le ramoneur est un « gratte-tuyau », chargé d’enlever les suies de votre conduit de cheminée. Cette vision superficielle masque des compétences plus larges.

En effet, un ramoneur est un acteur de votre sécurité.

Si l’un de ses devoirs est effectivement de retirer les suies de votre conduit, il doit également identifier les risques de votre installation. Il s’appuie donc sur ses connaissances, son expérience et la réglementation.

Si votre conduit présente des non-conformités il doit vous expliquer les risques, préciser la réglementation et vous proposer des solutions adéquates dans le seul but de garantir votre sécurité et votre confort.

Chez Annuel Ramonage, rien ne nous fait plus plaisir que de conclure à l’absence de non-conformités.

Le ramoneur, quelles compétences et quelle formation ?

Afin de mener à bien ces missions, un ramoneur doit connaître et maîtriser la réglementation et s’adapter à tout type d’installation (foyer ouvert, foyer fermé, poêle à bûches, poêle à granulés, inserts, chaudières, …) et à toutes les configurations de conduits.

Ses compétences sont certifiées par l’obtention du titre de ramoneur professionnel, nécessaire pour l’immatriculation de la société de ramonage auprès de la Chambre des Métiers de votre département.

Chez Annuel Ramonage, société immatriculée à la Chambre des Métiers de Rennes, vous avez la certitude de votre intervenant est compétent et vous apportera la meilleure prestation et les meilleurs conseils.

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